Les rumeurs d’impasses techniques, notamment pour certains crus classés bordelais, alimentent l’idée que la biodynamie n’était pas adaptée aux pressions sanitaires extrêmes de cette année. Un jugement à réviser pour les experts et grands noms de cette viticulture alternative.
Dans le vignoble bordelais, les commentaires, pour ne pas dire les quolibets, vont bon train sur les rendements atteints par le château Pontet Canet, le grand cru classé de Pauillac en 1855 qui a certifié ses 81 hectares de vignes en biodynamie depuis 2010. Faisant état d’un cuvier quasiment vide et de vacances anticipées pour les vinificateurs, la rumeur estime sa production à une dizaine d’hectolitres par hectare (contre un objectif de 35 hl/ha pour le cru classé). « Les chiffres qui circulent ne sont pas loin de la vérité et les gens qui les font circuler ne sont pas forcément admiratifs de la démarche. Donc, je préfère ne rien dire de plus » balaie Jean-Michel Comme, le directeur technique de Pontet Canet, pour qui « on vinifie une matière de très haut potentiel. C’est sûrement cela que l’histoire retiendra. »
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