Avec 200 000 cols expédiés par an vers la Chine, l’expérience du Château Saint-Estève en Corbières, 120 hectares, montre qu’il est possible de sortir son épingle du jeu en Chine. A condition de professionnaliser sa commercialisation.
“Nous sommes rentrés très tôt sur le marché chinois en 2005, finalement par le hasard de la vie”, confie David Latham, le vigneron récoltant du Château Saint-Estève en Corbières. “À cette époque, mon père Eric, travaillait avec un négociant bordelais, installé à Villerouge la Crémade dans l’Aude. Il expédiait une dizaine de containers destinés à être assemblés en Chine avec 5 % d’une liqueur de cactus. “Ces vins” étaient à la mode. En 2007, le négociant fait faillite. “Comme il nous devait de l’argent, nous reprenons la cave et nous gardons le client chinois principal” se souvient David Latham.
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Vitisphère 21/11/2016 | David Latham : « La Chine nécessite un gros travail d’accompagnement »