Les volumes seront inférieurs de moitié dans le Bordelais et le Jura.
Les vendanges, qui ont commencé avec deux, voire trois semaines d’avance, vont connaître cette année un plus bas historique. « La France n’a pas connu d’aussi petites vendanges depuis 1945 », a expliqué vendredi Jérôme Despey, le président du conseil spécialisé dans le vin de FranceAgriMer. Les dix jours de gel du mois d’avril et la sécheresse quasi générale se sont conjugués pour peser sur les volumes.
Le ministère de l’Agriculture prévoit une récolte de 37,2 millions d’hectolitres, en baisse de 18 % par rapport à 2016, qui était déjà la plus modeste depuis trente ans. Et c’est bien là le problème. Les petites années s’enchaînent et pèsent sur les volumes disponibles à l’exportation. Un point fort historique de la balance commerciale française.
Seuls trois vignobles, le Val de Loire, la Bourgogne et la Champagne connaissent une croissance des volumes. En Champagne, la récolte devrait être légèrement supérieure à 2016, mais en retrait de 9 % par rapport à la moyenne quinquennale. Dans le Val de Loire, qui a plus souffert de la sécheresse que du gel, le vignoble est sain et la production en hausse de 8 %. La région Bourgogne-Beaujolais devrait aussi avoir une production en hausse (+12 %), après une année 2016 très déficitaire.
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www.lesechos.fr 28/08/2017 | La France connaît ses pires vendanges depuis 1945