S’inscrivant dans une tendance éco-responsable de fond pour l’emballage, le fournisseur italien lance sa gamme d’étiquettes biosourcées à partir de co-produits de la vigne et du vin.
Dans la papeterie, « le concept de réutilisation des matières peut se décliner sur les algues, la bagasse, les bambous, le maïs, l’écorce d’orange, les coquilles de noisette… Et le moût de vins » pose Marc Boudalil, responsable France pour le groupe italien Favini, ce 10 novembre, lors d’une conférence sur le packaging à Dionysud. Initialement développée pour la maison de champagnes Veuve Clicquot Ponsardin (groupe LVMH), la gamme d’étiquettes Crush est désormais disponible sur le marché. Avec une déclinaison auto-adhésive. Si le premier essai avec les moûts champenois montait l’intégration de déchets viticoles à 25 % (en remplacement de fibres vierges), la gamme Crush en comprend actuellement 15 % (de peaux, pépins et rafles issus du vignoble italien).
Spécialiste de la production de papier à partir de déchets, le groupe Favini a lancé dès les années 1990 la gamme Shiro Alga Carta, en récoltant des algues de la lagune vénitienne (la collecte se fait désormais en Bretagne).
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vitisphère 10/11/2016 | Favini déploie son étiquette à base de peaux, pépins et rafles de raisin