Partout dans le monde, la vigne est en danger. Les modifications du climat bouleversent sa phénologie. Ses dates de floraison, de fructification et de maturation sont bousculées par la hausse des températures, des sécheresses plus importantes, des gels tardifs. » Or, les cépages les plus plantés au monde sont aussi les plus fragiles face à ce changement climatique « , statue Elisabeth Wolkovich, chercheur à l’Université de Harvard (USA) et principal auteur de l’article publié le 2 janvier dans Nature Climate Change.
L’étude constate en effet que plus de la moitié de l’industrie du vin s’appuie sur 12 cépages seulement. Pire, les vignobles du nouveau monde (Chili, Australie, Nouvelle Zélande, Chine) sont plantés à 80 % de quelques variétés célèbres comme le chardonnay ou le pinot. Or, ces cépages réputés réclamés par les consommateurs sont aussi les plus fragiles face au réchauffement climatique. Aujourd’hui, l’essentiel des variétés plantées dans le monde provient ainsi d’Europe.
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www.sciencesetavenir.fr 13/01/2018 | Des chercheurs incitent à exploiter la biodiversité oubliée de la vigne